Coucou !
Inconstance : quand tu nous tiens ! Ne pas finalement se taire face aux intégristes de tous poils. Un film, c'est aussi une certaine vision du monde. Des
rapports humains. Du politis, somme toute. Refuser la façon dont BHL est traité actuellement par quelques agités intolérents qui attaquent plus sa personne que son travail. Ne rien lâcher au
sujet de Ruban Blanc (cet insupportable cinéma filmé). Se déchirer pour dire tout le bien qu'il faut peut être penser de Douze (quelques réserves toutefois), un
grand film russe. Lutter contre le racisme (l'arabophobie, entre autres), l'antisémitisme (qui revient à grands pas de partout, tendez l'oreille...), le machisme toujours en embuscade,
l'homophobie gerbante ; dresser un rempart face à l'islamofascisme (il n'empêche que les Palestiniens sont plus que maltraités, et qu'Israël a le droit de vivre), l'extrême droite
démoniaque (pléonasme) et le néogauchisme bien-pensant. Sinon un jour nos enfants nous accuseront. Ne pas faire surtout du cinéma un outil militant. En creux, seulement deux
ou trois mots sur tel ou tel fim, voir ce qu'il dit du monde comme il va. Bref, s'engager, un point c'est tout. Une oeuvre d'art n'embrigade pas. Se tromper souvent, avoir
parfois le coup d'oeil juste. Rien de plus, mais rien de moins. C'est reparti. Avec le plaisir non dissimulé de vous retrouver. D'aucuns parleront de réassurance narcissique. Sans doute. En
route, avec à l'esprit que "mal nommer les choses, c'est ajouter aux malheurs du monde" (Albert Camus). A très bientôt.
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