Chez les Blier, je veux le fils

Publié le par facquet

 

Bertrand Blier n'a jamais eu une cote très élevée chez les cinéphiles consciencieux de la capitale. Trop beau pour eux?  N'exagérons rien. Tout n'est pas digestible dans son cinéma, bien sûr. Pourtant ce type m'émeut, et cela ne date pas d'hier. Notre Histoire, vu récemment sur le cable, oscille entre le lourdingue et la poésie cinématographique des plus originales. "Le scénario c'est du papier, et qu'est-ce qu'on fait avec du papier? On se torche avec!" a-t-il déclaré un jour. Bien dit. Ce réalisateur fait jouer aux acteurs des trucs pas possibles. Dans Notre Histoire Delon ne joue pas. Il est effectivement désespéré, complètement paumé, définitivement inconsolable ; ça, Blier l'a vu et filmé. Ce qui fait de lui, quoi qu'on en dise, un cinéaste précieux. Si vous êtes seuls le 15 août, partez à la recherche d'un film de Blier. Il parle de solitude et d'amour (ce qui revient au même) comme personne. C'est la femme de mon pote qui me l'a dit. Et vous excuserez ainsi ces quelques banalités estivales. of

 

Publié dans pickachu

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article