Parfums d'orient sur les bords de Loire

Publié le par O.facquet

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  À mes collègues enseignants

 

S'ouvre dans quelques jours dans les murs du cinéma Les Studio le quinzième Festival international du cinéma asiatique de Tours (du 17 au 26 mars). Désir Désirs vient à peine provisoirement de tirer sa révérence que d'autres horizons nous appellent. Depuis quinze ans déjà, Lucie Jurvillier et ses équipes portent cet événement original en France avec courage et persévérance, et il en faut, ô combien. Chaque année un travail titanesque les (l')attend. Ils n'apprécieraient pas à coup sûr qu'on s'appesantisse inutilement sur le sujet, qu'ils soient tous toutefois remerciés de leurs efforts, de leur dévouement, c'est la moindre des choses, puisque nous fêtons en 2014 un anniversaire amical -l'âge de la maturité a écrit récemment L.J.. L'heure des bilans sonne : globalement positif, non ? Le festival a accompagné l'arrivée sur nos écrans d'un cinéma neuf, insolite, déconcertant et bigarré, tout à la fois. Il est venu bousculer les vilaines habitudes qui assèchent la curiosité en général, l'audace artistique en particulier. Ce n'est pas l'unique réussite de ce festival chaleureux.

 

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Nous attendent de nouveau des films, bien entendu, mais aussi des rencontres (Touraine-Vietnam), des ateliers, voire des expositions, ici et là dans la ville, comme toujours, à L'instant Ciné par exemple, pour Novembre à Ebsiu, des photographie de Chloé Volmer-Lo. Une aventure cinématographique, photographique et picturale. Aux cinémas Les Studio même, un voyage pictural vers l'Asie est proposé, une exposition collective des peintres Jérémie Bruand, Guy Romer, Rodal et Alain Wahl. Le mardi 25 mars les prix du jury et du public seront cette année encore décernés. Une précision, et elle est de taille : l'écrivain tourangeau Jean-Marie Laclavetine est derechef le président du jury dont fait partie, entre autres, le réalisateur franco-vietnamien Lam Lê, ce qui n'est pas rien : tout le monde se souvient de Poussière d'empire en 1983.  

 

 

 

Si le Festival international du cinéma asiatique de Tours a trouvé sa place dans le paysage exigeant de la cinéphilie, il le doit en grande partie à la personnalité attachante de Lucie Jurvillier -donc des gens qui l'entourent depuis 2000 dans cette aventure-, dure à la tâche et passionnément amoureuse du cinéma sous toutes ses formes. Pour le quinzième anniversaire du Festival, osons sans réserve le cinéma asiatique ! Quel plus beau présent leur (lui) offrir ? Cap à l'Est sur un rythme débridé, donc. Le grand orient. Le faire savoir. Spéciale dédicace enfin au Cinéma susmentionné qui donne ces jours-ci La Cour de Babel de Julie Bertucelli, une belle claque aux mauvaises odeurs xénophobes, une fête de l'humanité dans une salle de classe. En reparler bientôt.

 

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Publié dans pickachu

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